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Le festival « Les femmes s’en mêlent » est de retour

Après un an et demi de pause, le festival « Les Femmes s’en mêlent » fait son retour en plein printemps. Il se déroule à nouveau du 15 au 27 novembre. Ce rendez-vous musical valorise une foisonnante palette d’artistes et de musiciennes à la fois éclectique et intergénérationnelle. Soutenue par la Drac Ile-de-France sous le label ALLIANCE, cette 23e édition convie sur scène à Paris deux icônes. Il s’agit de Montreuil et Pantin, artistes qui, de toute évidence, forment le vivier de la musique.

Un festival dédié à la promotion des artistes féminins 

Créé par Stéphane Amiel en 1997, le Festival est une réaction face à la faible représentation de la gent féminine sur le devant de la scène. Il constitue également un soutien à ces femmes artistes affaiblies par cette décennie très mal engagée pour la culture vivante. En proposant au public un programme à 80 % français, « Les Femmes s’en mêlent » souhaite mettre en valeur une création géniale et inclassable.

Cet événement inédit fait découvrir au public certains artistes qui ne semblent échapper aux algorithmes. Citons : le rap de Tracy de Sa, la techno voyageuse de Romane Santarelli, la pop solaire polyphonique de La Battue, etc..

Par ailleurs, le festival se démarque par son esprit défricheur et la fidélité aux coups de cœur. Brisa Roché et Laura Cahen y seront cette année. Le livre d’or du festival retient plusieurs personnalités exceptionnelles, car elles ont beaucoup apporté au festival. Au nombre de ces personnalités, il y a : Anne Clark, Brigitte Fontaine, Kim Gordon, Shannon Wright, Courtney Barnett et plein d’autres.

« Les Femmes s’en mêlent » apporte leur soutien à la nouvelle garde française, partiellement constituée d’artistes en début de carrière. Ces derniers ne possèdent pas encore le droit à l’intermittence, mais leur devenir ne devrait pas se heurter à la crise musicale actuelle.

Ce festival a suscité un mouvement appelé #Music Too. C’est un moyen d’attirer l’attention de l’industrie musicale sur la fraude généralisée et les inégalités compliquant l’endurance et la percée des artistes. En 2019, sur un échantillon de 100 festivals, les chiffres du Centre national de la musique révèlent seulement 14 % d’artistes féminins invités.

Il faut faire preuve de flexibilité pour pérenniser de telles opportunités pour ces musiciennes. Le festival « Les Femmes s’en mêlent » rayonnera davantage au fil du temps sur tout Paris. Déjà, lors de ses concerts délocalisés, cet événement a révélé des talents d’artistes nationaux et internationaux en herbe. C’est un festival où la mixité est faite depuis des années chez le public.

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