Le deal colossal de Tina Turner
L’année 2021 fut décidément riche en surprises. L’un des faits marquants du mois d’octobre gravite autour de l’univers de la musique. Un grand nom du Rock and roll a réalisé un coup énorme qui risque de faire pâlir de jalousie un grand nombre de personnes.
L’artiste dont il est question est l’interprète de la mythique chanson « What’s love got to do with it ». Vous ne pouvez pas vous y tromper. Il s’agit bien de la reine du rock and roll, la chanteuse américaine Tina Turner.
Que s’est-il passé au juste ?
Il y a de cela quelques jours, le label BMG a annoncé en grande pompe avoir acquis les droits musicaux de la chanteuse américaine âgée désormais de 81 ans. Si l’on devait se fier aux dires du label, il s’agit sans contexte de la plus grande acquisition « réalisée par la société ».
À ces mots, on ne peut qu’imaginer la somme mirobolante qu’aurait empochée la reine du rock and roll. On ne peut que spéculer, car le véritable montant de la vente des droits musicaux de Tina Turner n’a aucunement été communiqué aux médias. Cette nouvelle est apparue comme un raz-de-marée dans le monde de la musique.
Comme un signe du destin, cette superbe opération de Tina Turner coïncide avec sa prochaine intronisation au Rock and roll Hall of Fame fin octobre. Ce n’est là qu’une juste récompense qui paraît bien évidente pour cette légende du rock and roll. Avec ses albums qui se sont écoulés à plus de 100 millions d’exemplaires, elle compte désormais parmi les artistes ayant enregistré le plus de ventes dans l’histoire de la musique.
BMG doit se frotter les mains après avoir mis la main sur une telle mine d’or. Avec des succès comme « Private dancer » ou « What’s love got to do with it », c’est le jackpot assuré et une occasion de toucher une plus large audience. Surfant sur cette vague de ventes de droits musicaux, de nombreuses stars dont les ventes en berne sont tentées de suivre ses pas.
Toutefois, ne pensez pas que la chanteuse américaine est la première dans l’histoire de la musique à vendre ses droits musicaux et son catalogue. À l’instar de Tina Turner, d’autres légendes de la musique comme Bob Dylan ou Paul Simon ont fait de même. De plus, en compensation, ils peuvent se targuer d’avoir engrangé de jolis bénéfices estimés à des centaines de millions de dollars. L’évolution fulgurante du streaming a coïncidé avec la chute libre des ventes d’enregistrement ainsi que des recettes des concerts. Face à ce manque à gagner, de nombreux artistes n’ont eu d’autres choix que de vendre les droits musicaux et leurs catalogues à des labels.
