jazz sur son 31Actualités 

Le Festival Jazz sur son 31

Le dimanche 10 octobre s’est tenu le Festival Jazz sur son 31. Pour cette nouvelle édition, il a été possible de recueillir les propos du saxophoniste américain Kenny Garrett. Pour cet événement, il s’est également produit et a livré une belle prestation. 

Les passions de Kenny Garrett

La musique est quelque chose d’ancré au plus profond de l’être de Kenny Garrett, saxophoniste américain. La musique fait entièrement partie de sa vie. C’est d’autant plus palpable quand on se rend compte qu’il a commencé le saxophone dès l’âge de neuf ans. C’est même quelque chose qu’il dévoile dans l’album « Sound from the ancestors ». 

Sa première apparition sur une scène de jazz fut en 1997 au Duke Ellington Orchestra. Ce fut une superbe expérience, car étant sous les feux des projecteurs, il a tapé dans l’œil de professionnels. Ce fut notamment le cas de Miles Davis dont il a assuré durant près de 10 ans la partie saxophone.

Avec sa maîtrise du saxophone, il a pu faire d’innombrables rencontres comme McCoy Tyner et Art Blakey. Il partage un lien solide avec ses musiciens de toujours, à savoir :

  • À la percussion Rudy Bird ;
  • À la batterie Samuel Laviso ;
  • Au piano Vernell Brown ;
  • À la contrebasse Corcoran Holt.

Une fusion des rythmes

Dans sa quête musicale, il s’est toujours évertué à s’inspirer des sonorités qui jadis ont bercé son enfance. De ses dires, des chanteurs comme John Coltrane, Marvin Gaye et Aretha Franklin ont été une vraie source d’inspiration. Il en va de même avec la spiritualité qui occupe une place importante. Selon ses propos, ces musiciens qui l’ont tant émerveillé et ont façonné son univers musical lui évoquent l’esprit de ses ancêtres. 

Kenny Garrett ne peut être cloisonné à un seul genre musical, car il puise son inspiration dans tout style de musique autre que le Jazz. Il écoute du r’n’b, de la musique classique, du hip-hop, du rap, de la musique française, orientale et asiatique. Cet album évoque quelque chose de très important pour lui. On peut l’entendre dire que « ce disque incarne l’endroit où je suis en ce moment sur le cours de mon voyage d’homme en mouvement vers ma destination personnelle ».

Quand on fait référence au cosmopolitisme harmonique et rythmique, c’est ce qui ressort de son dernier album « Sound from the ancestors ». Il manie, avec une grande aisance, des rythmes cubains, guadeloupéens, nigérians ou encore français avec son saxophone qu’on pourrait penser que c’est tout naturel. 

Articles relatifs

One Thought to “Le Festival Jazz sur son 31”

Leave a Comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.