Nora Brown : la talentueuse musicienne embrase la toile en jouant du banjo
L’Afrique est un continent réputé pour les trésors qu’elle compte. Aujourd’hui encore, elle suscite l’intérêt à travers sa culture très riche. C’est d’ailleurs de cette dernière que dérive le mystérieux instrument appelé « banjo ». Inspiré par le luth ouest-africain, le banjo se présente sous la forme d’un instrument doté de cordes pincées. Si, jusque-là, il était inconnu de la plupart des personnes, la talentueuse musicienne Nora Brown a su le mettre en avant.
Contenu
Six ans : l’âge où tout a commencé
Les études ont montré qu’il nous est plus facile, en tant qu’être humain, d’apprendre à jouer d’un instrument étant jeune. C’est dans cette optique qu’à l’âge de 6 ans, la jeune Nora Brown se voit offrir son premier ukulélé. Cet acte posé alors par ses parents n’était empreint d’aucune vision précise. En effet, les parents de la musicienne ne savaient pas qu’elle pourrait devenir une virtuose du banjo.
Ainsi, entre ses 6 et 10 ans, la jeune fille a reçu des cours particuliers du plus célèbre musicien du domaine. Il s’agit du musicien juif Shlomo Pestcoe connu pour être un multi-instrumentiste hors pair. En 2015, ce dernier décède en laissant la jeune fille continuer sur la voie musicale qui s’offrait à elle.
À la croisée des chemins entre musique et histoire à 16 ans
À l’ère du numérique, la plupart des jeunes ayant 16 ans rêvent de devenir des stars sur une plateforme comme Tick-Tock. Avec son talent, la jeune Nora Brown a pu atteindre cet objectif en peu de temps. Alliant musique et histoire, cette musicienne a su séduire le public en faisant résonner, avec finesse, un instrument chargé d’histoire : le banjo. Cet instrument, adopté par les Appalaches américaines, tire, en réalité, son origine des esclaves américains.
Il faut noter que ce sont ces derniers qui ont apporté l’instrument sur le continent américain. Si beaucoup n’étaient pas conscients de cette histoire, Nora Brown n’hésite pas à y mettre l’accent. C’est d’ailleurs pour cela que la jeune fille souligne le contexte de violence ayant été à l’origine du banjo. Elle va plus loin en relevant que cette diversité culturelle représente le cœur d’une bonne musique traditionnelle.
La particularité de Nora Brown est qu’à 16 ans, elle a pu cerner un concept que de nombreux musiciens plus âgés n’ont pas pu entrevoir. S’il lui avait été prédit qu’elle aurait eu autant d’impact avec sa musique, elle aurait sans doute contesté la vision. Fin septembre, la jeune musicienne est dorénavant auteure de deux albums.
